le cahier des charges est simple : un pick-up en bon état pas trop cher
les contraintes : les mexicains n'utilisent quasi pas internet pour les petites annonces de voiture (idée de business : la centrale.com.mx !) et les concessionnaires ne font pas d'occasion
les contraintes : les mexicains n'utilisent quasi pas internet pour les petites annonces de voiture (idée de business : la centrale.com.mx !) et les concessionnaires ne font pas d'occasion
première étape : la foire aux voitures
ouvert seulement le WE, un grand marché aux voitures d'occasion se tient sur un vaste terrain vague
on y trouve quand même l'objet de nos désirs et dans un mexicain "à peu près", on récupère toutes les informations utiles sur le véhicule à un prix défiant toute concurrence
erreur de jugement : les vendeurs sont ici souvent des coyotes (sic) et les voitures d'origine plus que doûteuse
dommage, faut trouver autre chose
deuxième étape : les petites annonces du journal local
une page de petites annonces peu régulièrement renouvellées mais peu importe, dès le premier jour, on retrouve une piste prometteuse
pour, cette fois, mettre toutes les chances de notre côté, nous sommes pistonnés par Corinne (Merci Corinne !) auprès de son voisin, Alfredo, docteur en mécanique !
Alfredo nous accompagne ainsi chez le propriétaire, un dentiste, fait le tour de la voiture (intéressant) et l'emmène (avec nous et le dentiste) chez le garagiste faire un diagnostic plus poussé (rien que ca!) : la voiture est en bon état, mais c'est trop cher selon Alfredo : "il ne faut pas se précipiter" nous dit-il (sage adage mexicain, très respecté ici, comme nous allons vite le constater)
troisième étape : les succursales et revendeurs "agréés" d'occasion
Suzana, une cousine de Sebastian (encore un grand merci à la famille Sandoval), nous indique quelques revendeurs d'occasion. on trouve un superbe v8 (et ouais, une vraie grosse cylindrée !) que l'on compte montrer à Alfredo. Le RDV est pris pour le lendemain matin 9h chez lui. mais le lendemain, il ne répond ni à sa porte, ni à son portable sur messagerie. il ne nous rappellera que vers midi à son réveil (à sa décharge, il a travaillé tard la veille, tiens, ca ne vous rappellerait pas un autre mexicain ?!)
à l'encontre de tous les conseils donnés, on part visiter directement les concessionnaires et là, BINGO, la perle ! y'à plus qu'à la payer !
l'attente ...
on vous passe les détails de la finance internationale (passez voir Sylvain à l'occasion, il vous racontera tout çà mieux que nous !) mais on attendra bien une semaine jour pour jour avant que le paiement soit effectif et que l'on récupère les clefs de la voiture
en parralèle, on passe commande pour une "tapa" (une coque rigide qui ferme l'arrière du pick-up, indispensable avec tous nos bagages). en deux/trois jours, elle doit être livrée à Cancun, peinte et installée sur notre pick-up.
commence alors une longue semaine d'attente, chaque jour les mêmes questions et les mêmes réponses : non, les fonds ne sont pas encore crédités, non la tapa n'est pas encore arrivée, mais demain ... "Bienvenido en Mexico" nous a dit un taxi un jour alors qu'on repartait bredouilles de la concession.
une semaine plus tard, les fonds arrivés, fatigués d'attendre, on entasse nos bagages dans la doble cabina et en route pour Playa Del Carmen ! Pas de problème, nous disent-ils, ils viendront lundi à la première heure à Playa installer la tapa qui sera arrivée d'ici là. Evidemment, lundi, "la tapa est arrivée tard et puis c'est plus simple de la peindre à Cancun, passez plutôt la récupérer à Cancun dans l'après midi"
Elle est pas belle la vie en pick-up !!
Special thanks to Suzana
Without her, we would still be peotones
and travelling all around the Yucatan, it's all the more difficult with all our luggage, the kid and that pretty hot weather
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire